Vincent van Gogh peintre hollandais

Henry David Thoreau a dit quelque part :
À mesure que vous simplifiez votre vie, les lois de l’univers seront plus simples ;
la solitude ne sera pas la solitude, la pauvreté ne sera pas la pauvreté, ni la faiblesse la faiblesse.”

Aujourd'hui, je veux parler de Vincent Van Gogh.

Ne pouvons-nous pas vivre simplement pour le bien de la vie ?
Les poètes ont défini l'art comme étant pour lui-même, il n'y a rien d'autre au-delà : l'art pour l'art.
Cela n’intéressera pas du tout le monde qui nous entoure, car le monde compte les choses en termes d’argent, de position, de pouvoir.

Je peux dire que Van Gogh incarne l'idiome de l'art pour l'art.
Il n’a pas réussi à vendre un seul tableau de toute sa vie.
Personne ne pouvait voir qu’il y avait quelque chose dans ses peintures.
Son jeune frère lui envoyait de l’argent, suffisamment pour qu’il ne meure pas de faim.

Et ce que faisait Vincent van Gogh, c'était de manger pendant quatre jours, et pendant les trois jours entre ces quatre jours, il économisait de l'argent pour acheter des peintures et des toiles.

Toute sa vie, Van Gogh n'a fait que donner ses tableaux à ses amis : à l'hôtel où il avait l'habitude de manger quatre jours par semaine, il présentait un tableau, ou à une prostituée qui lui disait qu'il n'était pas un bel homme.
Van Gogh était un homme laid dans le sens où aucune femme n'est jamais tombée amoureuse de lui.
Il fréquentait les prostituées.
Et ces gens qui recevaient ces tableaux gratuitement n’étaient pas non plus fiers de les avoir reçus.
Car ses tableaux n’avaient alors aucune valeur marchande.

Van Gogh a vécu toute sa vie dans la pauvreté. Il est mort en peignant.

De son vivant, personne n'appréciait son travail. De son vivant, aucune galerie d'art n'acceptait ses tableaux, même gratuitement.

Je veux que vous réfléchissiez à Vincent Van Gogh. Je pense à lui tout le temps.
Il devait avoir la plus faible estime de soi qu’un homme puisse avoir.
Et pourtant il a continué à faire ce qu'il voulait faire : peindre.
Il peignait pour peindre.

Morale de l'histoire : Vivons simplement pour la vie.